Un choix qui aurait été judicieux si nous n’étions pas arrivés en pleine fête nationale. Après 6h de bus dans la plus parfaite tradition bolivienne (pause pipi au milieu des lamas, deux changements de couches culottes et éternuement de bébé sur le beau manteau de ski de Paul, des voyageurs qui s’inventent des arrêts de bus au milieu du désert), l’arrivée à Potosi (l’une des plus grandes villes coloniales d’Amérique du Sud au 17ème siècle pour ses mines d’or et d’argent) n’en fut pas moins pittoresque. Il nous aura fallu 2h – 20kg sur le dos- pour parcourir le kilomètre qui nous séparait de l’auberge. Tout cela facilitait par une altitude de 4090 m : Potosi étant la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde.