Nous arrivons dans une auberge aux allures de Club Med : piscine, bar en plein air, palmiers et bungalows. Des trombes d’eau nous accueillent : bienvenue dans la forêt tropicale !
Nous y faisons la rencontre d’un australien, Nik, bûcheron canadien 6 mois par an et backpacker le reste de l’année.
Les chutes d’Iguazu sont a la frontière entre le Brésil, l’Argentine et dans une moindre mesure le Paraguay. Nous suivons les recommandations des voyageurs et commençons par la partie brésilienne, censée être moins impressionnante.
Nous arrivons sur le site sous le soleil matinal et Camille décide de faire les choses en grand : nous découvrons à ses frais les chutes vues du ciel. Encore merci à toi pour ces 10 minutes exceptionnelles.
Revenus sur terre, nous débutons une balade plus classique du site où nous nous baladons sur les différents sentiers tracés à travers la forêt amazonienne. Nous arrivons au pied des chutes et nous faisons littéralement arrosés par la puissance de l’eau. Les changements de luminosité transforment le site. En quelques heures nous passons d’une ambiance tropicale sombre et humide à un paradis ensoleillé.
Nous finissons cette journée par la visite d’une réserve naturelle d’oiseaux : perroquets, vautours, flamants roses, toucans, papillons. Ce parc dans lequel se sont perdus quelques crocodiles et reptiles nous donnent un aperçu de la richesse de la faune locale.
Comme la veille, un bain de piscine et quelques bières terminent notre journée.
Le lendemain matin, notre excitation à l’idée de découvrir la partie argentine est douchée par des trombes d’eau. Nous parions sur une amélioration du temps pour la journée suivante et mettons à profit ce break pour avancer sur le projet. Re-belote le lendemain où des pluies torrentielles nous accueillent au réveil. Cette fois, plus le choix, il faut y aller. Mouillés pour mouillés, nous sortons la tenue de circonstance : tongues, maillot de bain et T-shirt.
Malgré tout, une fois sur les lieux, l’achat d’un magnifique imperméable « Touriste d’Iguazu » s’impose pour démarrer la visite.
Un petit train version « Disneyland » et quelques passerelles nous amènent en haut de la gorge du diable : gouffre vivant où se jettent des milliers de m3 d’eau. On n’en voit même pas le fond. La puissance, le bruit et les projections d’eau en font un spectacle surnaturel. Sûrement l’un des plus impressionnants de notre périple.
Nous continuons notre visite sur les passerelles inférieures. Le temps s’améliore et nous passons l’après-midi à apprécier la magie des chutes.
Paul et Thomas peu motivés par la soirée décident d’aller se coucher. C’est peut-être une erreur. Camille, plus vaillante finira la soirée derrière le bar à préparer ses propres cocktails.
Au réveil, nous vivons l’un des plus grands drames de l’Histoire : Camille s’est fait volé son Iphone avec tous ses contacts, tous ses textos, toutes ses photos et toutes ses applications. Le cœur lourd mais le sac un peu plus léger, nous décidons cependant de prendre le bus pour Rio de Janeiro.