Bilan de l’Amérique Latine

Après 3 mois et demi de voyage, 6 pays, plus de 10 000 km parcourus – par avion, bus, taxi, train, bateau, marche, hélicoptère, canoë, vélo-, 200 mails échangés avec l’Edhec, 100 empanadas, 90 sandwichs jambon beurre, 80L de coca cola, fait et défait 50 fois notre sac à dos, 45 auberges de jeunesse, rencontré 30 nationalités différentes, 20 nuits à plus de 4000m, 18 douches glacées et à peu près autant de journées sans en prendre, 12 bouteilles de Pisco, 10 skypes avec nos parents, 9 disputes, 7 interviews de diplômés, 5 lessives, 4 lycées français et 1 bain sous les cascades, nous quittons l’Amérique Latine.

Nous retiendrons en particulier trois moments du voyage : le trek sur le chemin des Incas menant au Macchu Picchu, les paysages et couleurs de Patagonie et la merveille naturelle des chutes d’Iguazu.
Nous laissons l’Amérique Latine derrière nous, le cœur un peu lourd, mais déjà tourné vers nos futures aventures. Nous n’avons fait qu’un tiers du voyage.

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Noël sous les tropiques

C’est pour nous une expérience unique d’aller faire nos courses de Noël en short et tongs. Toujours très bien organisés, nous nous retrouvons au matin de Noël sans un seul cadeau ! Départ précipité pour le centre commercial le plus proche, nous consacrons la journée à nos petites emplettes. C’est décidément un noël pas comme les autres : sans crèche, sans sapin de noël, nous nous offrons les cadeaux dans la chambre d’hôtel.

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Nous réveillonnons chez Christian. Les petits plats dans les grands, à l’autre bout du monde, nous avons au menu : saumon, foie gras (si, si et de France !), confiture d’oignons faite par Florian et tagines de légumes préparés par Magali. Nous terminons la soirée dans la rue pour se joindre à la ferveur populaire et profiter des feux d’artifice artisanaux.

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Le matin, nous faisons nos adieux à Roland. Merci beaucoup pour ces 4 jours durant lesquels nous avons rechargé les batteries, repris quelques kilos et surtout pris du bon temps. Nous étions, comme vous le dite, « Roi Carotte ».

Buenos Aires : Roland is in the place

Après une escale à Montevideo, nous atterrissons enfin à Buenos Aires. Nous rencontrons Annabel Dubois, en contrôle de gestion chez Danone Argentine depuis un an. Après une Thé-discussion, nous passons la soirée chez Marine, qui a gentiment accepté de nous héberger.

Le lendemain, nous retrouvons le papa de Camille, dit papou, dans une auberge fort sympathique : « l’hostal Hiltoun ». Roland s’improvise guide. Au programme de ces quelques jours, visite du musée des beaux-arts, balade dans le cimetière de Ricoletta, promenade et verre en terrasse sur les docks, détente à la piscine pour les uns, travail musculaire pour les autres, dégustation de Bife de Lomo, de Chorizo y de Kobe.

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Les chutes d’Iguazu : Merveille naturelle

Nous arrivons dans une auberge aux allures de Club Med : piscine, bar en plein air, palmiers et bungalows. Des trombes d’eau nous accueillent : bienvenue dans la forêt tropicale !

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Nous y faisons la rencontre d’un australien, Nik, bûcheron canadien 6 mois par an et backpacker le reste de l’année.

Les chutes d’Iguazu sont a la frontière entre le Brésil, l’Argentine et dans une moindre mesure le Paraguay. Nous suivons les recommandations des voyageurs et commençons par la partie brésilienne, censée être moins impressionnante.
Nous arrivons sur le site sous le soleil matinal et Camille décide de faire les choses en grand : nous découvrons à ses frais les chutes vues du ciel. Encore merci à toi pour ces 10 minutes exceptionnelles.

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Revenus sur terre, nous débutons une balade plus classique du site où nous nous baladons sur les différents sentiers tracés à travers la forêt amazonienne. Nous arrivons au pied des chutes et nous faisons littéralement arrosés par la puissance de l’eau. Les changements de luminosité transforment le site. En quelques heures nous passons d’une ambiance tropicale sombre et humide à un paradis ensoleillé.

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Nous finissons cette journée par la visite d’une réserve naturelle d’oiseaux : perroquets, vautours, flamants roses, toucans, papillons. Ce parc dans lequel se sont perdus quelques crocodiles et reptiles nous donnent un aperçu de la richesse de la faune locale.

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Comme la veille, un bain de piscine et quelques bières terminent notre journée.

Le lendemain matin, notre excitation à l’idée de découvrir la partie argentine est douchée par des trombes d’eau. Nous parions sur une amélioration du temps pour la journée suivante et mettons à profit ce break pour avancer sur le projet. Re-belote le lendemain où des pluies torrentielles nous accueillent au réveil. Cette fois, plus le choix, il faut y aller. Mouillés pour mouillés, nous sortons la tenue de circonstance : tongues, maillot de bain et T-shirt.
Malgré tout, une fois sur les lieux, l’achat d’un magnifique imperméable « Touriste d’Iguazu » s’impose pour démarrer la visite.
Un petit train version « Disneyland » et quelques passerelles nous amènent en haut de la gorge du diable : gouffre vivant où se jettent des milliers de m3 d’eau. On n’en voit même pas le fond. La puissance, le bruit et les projections d’eau en font un spectacle surnaturel. Sûrement l’un des plus impressionnants de notre périple.
Nous continuons notre visite sur les passerelles inférieures. Le temps s’améliore et nous passons l’après-midi à apprécier la magie des chutes.

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Paul et Thomas peu motivés par la soirée décident d’aller se coucher. C’est peut-être une erreur. Camille, plus vaillante finira la soirée derrière le bar à préparer ses propres cocktails.

Camille barmaid

Au réveil, nous vivons l’un des plus grands drames de l’Histoire : Camille s’est fait volé son Iphone avec tous ses contacts, tous ses textos, toutes ses photos et toutes ses applications. Le cœur lourd mais le sac un peu plus léger, nous décidons cependant de prendre le bus pour Rio de Janeiro.

Buenos Aires : Une capitale aux accents européens, vivante et nocturne

C’est bientôt la haute saison en Amérique du Sud et on le comprend très rapidement à notre arrivée. Toutes les auberges sont pleines, seul un établissement avec 300 lits nous permet de ne pas dormir dehors. Affamés après 20 heures de bus, nous goûtons aux spécialités locales : Tripple Whopper au Burger King.
Nous retrouvons des amies de l’Edhec et partons apprécier la vie nocturne de Buenos Aires dans un bar. Le lendemain, nous visitons le paisible et conviviale quartier de La Boca, célèbre pour son équipe de foot et ses spectacles de tango. Le soir, nous continuons sur notre lancée et suivons Marine, Noémie et Pauline pour faire la fête jusqu’au petit matin. Le jour suivant sera beaucoup plus calme : visite du marché de San Telmo, balade dans les rues de la ville et café panoramique sur le toit d’un hôtel.

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Nous consacrons le lundi au projet : rencontre et interview de trois diplômés Edhec. Merci à Sophie, Magali et Florian pour nous avoir fait partager leur expérience.
Nous rentrons le soir dans notre auberge qui s’est transformée en discothèque et sommes malheureusement forcés de participer une nouvelle fois à la vie nocturne de la ville. On y retrouve d’ailleurs notre irlandais préféré (pour la 3ème fois du voyage) et les deux jolies suédoises de l’Inca Trail.
Dernier jour à Buenos Aires et dernier café sur la terrasse des filles où Paul et moi prenons le temps de la réflexion. Une lourde décision s’impose, nous devons nous rendre chez le coiffeur. Malgré certaines craintes, le résultat n’est pas si terrible. Nous avons par la suite juste le temps de rentrer à l’auberge pour prendre nos affaires et partons pour Puerto Iguazu.

Puerto Madryn : « la nature à portée de main »

Nous retrouvons la chaleur en arrivant à Puerto Madryn : notre été commence et il va durer 9 mois! Nous profitons de l’après midi pour mettre en place notre expédition des deux prochains jours : il nous faut trouver une voiture et deux passagers pour réduire les coûts. Nous rencontrons deux allemandes prêtes à nous suivre.
Première excursion : rencontre  avec les pingouins de Punta Tumbo.
Après deux tentatives ratées à Punta de Choros et Punta Arenas, les pingouins sont finalement à nos pieds. Et par centaines de milliers. Réfugiés dans des terriers pour pondre et couver leurs œufs, ils sont aujourd’hui habitués à la présence humaine et sont même prioritaires sur le chemin balisé des touristes. Leur nombre et leur proximité rendent cette expérience inoubliable.

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Le soir, bien installés dans notre petite auberge, nous profitons du barbecue pour savourer un délicieux steak argentin.

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Deuxième excursion : rencontre avec les baleines franches de la Péninsule Valdès
Depuis le temps que nos amis backpackers et Camille nous en parlent, il nous est enfin possible d’approcher ces monstres marins . Nous embarquons sur un bateau et partons à leur découverte dans la baie. A l’instar des pingouins, elles arrivent ici en juillet pour donner naissance aux baleineaux (de beaux bébés tout de même de 6 mètres et 3 tonnes) après 12 mois de gestation. Les mâles repartent très rapidement vers l’Antarctique alors que les femelles restent 6 mois supplémentaires pour protéger leur petit.  Nous ne sommes pas déçus par le spectacle. Les baleines, mesurant près de 17 mètres et pesant plus de 30 tonnes, sont au bord de notre embarcation, qui nous semble tout d’un coup bien fragile. La Péninsule Valdès est le seul endroit au monde où le touriste est assuré d’apercevoir des baleines.

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De retour à Puerto Madryn, nous prenons un bus de nuit direction Buenos Aires.

El Calafate le froid, le vent, … encore et toujours !

Nous arrivons dans l’après-midi et prenons nos quartiers dans le camping de la ville : en bon français, nous privilégions la solution tente pour économiser 12 pesos, soit 2,4€ (par tête évidemment !). Après 2 mois d’attente et des échos unanimes de la part des backpackers rencontrés, nous nous ruons vers le premier restaurant de la ville et commandons un Bife de Lomo de 500g. Je crois que nous pouvons enfin le dire « Nous atteignons le nirvana gustatif » : pas besoin de la mâcher, la viande fond dans la bouche. De toute façon, il faut la goûter pour le croire ! Sûrs de notre bonne étoile, nous prenons la confiance et partons miser gros au Casino : avec 1€ par personne, la fortune ne peut pas être loin !
Le lendemain, nous partons visiter l’un des glaciers les plus impressionnants de Patagonie : le Perito Moreno. Fait rare : il est l’un des seuls glaciers au monde à avancer (3 mètres par an). Le spectacle est impressionnant : le glacier de 60m de haut est vivant, il gronde, craque, s’effondre et donne naissance à des petits icebergs. Après 3h de visite, retour à la maison.

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Nous partons le jour suivant pour un trek de 2 jour au pied du mont Fitz Roy. Thomas souhaite ici remercier Camille qui a gentiment laver la tomate de leurs sandwichs dans le ruisseau du camping (eau trouble, non-potable et stagnante). Paul a eu raison de se méfier : les crampes d’estomac et les vomissements arrivent très vite pour Thomas et Camille. Il aura fallu à Camille toute sa volonté (et à Thomas et Paul toute leur patience) pour arriver au pied du Fitz Roy.

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Affaiblis par la maladie, une bonne nuit de sommeil est nécessaire : nous plantons donc la tente à 720m d’altitude, avec des vents soufflant à plus de 70km/h, des températures proches de 0 et de la neige sur le toit de notre abri ! Nous recevons pour le dîner Manu, sapeur-pompier rencontré lors de l’ascension. Nous mettons les petits plats dans les grands : matelas gonflables en guise de tables et chaises, conserves de thon en entrée et pâté de jambon en dessert. Au réveil, c’est la tempête : nous changeons notre programme et redescendons plus rapidement sur El Chalten – petit village au pied du parc national des glaciers