Luang Prabang, dernière chance pour le Laos

Après les garçons, c’est au tour de Camille de tomber malade (en « pire » dixit la souffrante). D’ailleurs, ne lui demandez pas de vous décrire la ville, elle a passé 48 heures à l’auberge au fond du lit. Les garçons, débarrassés du « fardeau » en profitent pour découvrir le centre ville, classé au patrimoine mondial (décidemment trop fort cette « UNESCO »). Nous tentons une partie de pétanque avec les locaux mais ces derniers refusent de jouer avec nous (le pointé de Paul leur a sûrement fait peur). Nous nous rabattons sur l’ascension d’une colline pour y admirer une vue panoramique de la ville. Le soir, Camille prend son 5ème cachet d’aspirine et s’endort pendant que les garçons partent en ville dîner. Nous rejoignons un couple de Français sympathique rencontré dans le bus et faisons la connaissance d’un avocat londonien aux airs d’Hugh Grant qui nous offre gentiment quelques bières. Le lendemain, nous partons à la découverte des grottes de Pak Ou. Deux heures de bateau sont nécessaires pour rejoindre ce trou mal éclairé où s’entreposent quelques bouddhas!

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Le soir, nous récupérons Camille à l’auberge et partons « ravis » du Laos. Vous l’aurez compris, nous n’avons pas réellement apprécié ce pays, ce qui est une première depuis notre départ en tour du monde. La lenteur et le manque d’hospitalité des Laotiens mais également la pauvreté des sites nous ont laissé un goût amer.

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Vientiane, la ville qui dort jamais

Pour la première fois du voyage, nous avons le luxe de prendre un bus de nuit avec couchette. Arrivés à Ventiane, nous sentons tout de suite l’héritage colonial français : nom des bâtiments écrits dans la langue de Molière, personnes âgées francophones et surtout, pour notre plus grand plaisir une gastronomie de chez nous bien présente. Premier réflexe, direction le supermarché pour se concocter un bon sandwich baguette, fromage jambon de pays. Mais malheureusement, à part la nourriture, nous faisons vite le tour de la ville : une pagode qui ressemble plus à une petite annexe de pagode birmane qu’à un lieu de culte, un Mekong à sec, un marché qui ne donne vraiment pas envie d’acheter et des Laotiens au ralenti. Nous souhaitons donc quitter cette ville le plus rapidement possible. Malheureusement, nous sommes bloqués 24 heures de plus par notre demande de visa chinois, difficile à obtenir pour les Français depuis les récents événements politiques sino-français (merci à Nicolas Sarkozy et David Douillet). Pour consoler notre chagrin, nous décidons de « faire péter le budget » dans le restaurant « 3 étoiles » de la ville. Pour dix euros chacun, nous nous délectons de steak sauce poivre, bavette à l’échalote et ratatouille fait maison. Nous quittons la ville sans regret le lendemain et rejoignons Luang Prabang, au nord du pays.

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Les « 4 000 » îles, détente au bord du Mékong

Nous quittons le Cambodge à 5H du matin et arrivons à 23H sur l’île après un trajet calvaire : trois bus dont un sans place assise, une crevaison et une traversée en bateau. Nous faisons connaissance avec un américain, une canadienne et un anglais et passons deux jours avec eux : balade en vélo,foot sur la plage, bain et plongeon dans le Mekong depuis la passerelle du restaurant. Le site est magnifique et sera d’ailleurs bientôt classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Paul et Thomas sont malgré tout un peu déçus par l’ambiance très « glandouille » de l’île. Pour ne pas y laisser nos derniers neurones, nous décidons de quitter cet endroit et partons voir la capitale du pays, Vientiane, que nous espérons plus dynamique.

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