Jodhpur, la cité bleue

Comme on vous l’a dit, il y a vraiment peu de touristes en Inde. Dans la première auberge que nous prenons, nous retrouvons Alexis et son frère et partons ensemble visiter la forteresse de Mehrangarh. Edifiée au XVème siècle, les maharajas y vécurent jusqu’au début du XXème siècle. Cette forteresse est riche en histoire : nous développons nos connaissances sur la civilisation Rajpoute. A travers les meurtrières, on y découvre des milliers de maisons bleues. A l’origine, la couleur vient de l’héritage de Krishna, dieu de l’amour au corps bleu vénéré par les Brahmanes. Cette tradition perdure d’autant que cette couleur repousse les moustiques.

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L’après-midi, nous nous baladons dans la ville et tentons pour la première fois la « machine à diarrhée ». En simple, c’est un rouleau qui compresse les cannes à sucre pour en extraire le jus. Nos papilles apprécient le goût et après neuf mois de voyage nos intestins ont finalement plutôt bien résisté.

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Le soir, nous dînons dans un restaurant branché de la ville qui fait aussi discothèque. Il faut comprendre : clientèle exclusivement masculine, fermeture du bar à 22h et extinction des feux à 23h. Sur le chemin du retour, nous sommes stoppés par une cérémonie religieuse brahmane. Nous nous invitons d’ailleurs chez le maître de cérémonie quelques minutes, finalement très fier de nous faire découvrir sa maison.

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Delhi, récupération du colis

Nous remontons sur Delhi pour retrouver Camille et sa famille sur le départ. Nous partons à la visite des incontournables de Delhi : Connaught Place, le Fort Rouge, Jama Masjid (plus grande mosquée d’Inde), le Minaret Qutub (haut de 72 mètres), le Musée national et le Tombeau Humayun. Pour leur dernier soir en Inde, Roland et Pierre nous reçoivent dans un bon restaurant de la ville. Nous faisons notre possible pour rentabiliser le buffet à volonté. Merci Roland de nous avoir permis de reprendre quelques kilos et à bientôt sur Bordeaux pour déguster un verre de château Victoire!

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Jaipur, la ville rose du Rajasthan

A notre arrivée dans la ville, nous retrouvons Alexis, un ami de Paul en voyage avec son frère dans le nord de l’Inde, dans un lieu indien traditionnel: le Mcdonald’s. Vache sacrée oblige, nous ne pouvons choisir que des hamburgers au poulet. Nous tombons sous le charme du Mc Maharaja. Nous arpentons ensuite les rues à la recherche d’un bar. En effet, pour nos lecteurs en quête de soirée, on vous déconseille l’Inde, l’alcool y est une denrée rare. Après plusieurs minutes de marche, nous trouvons finalement le Graal. Et au final, la Kingfisher STRONG, bière locale, porte plutôt bien son nom 🙂

Le lendemain, nous partons à la découverte de la ville : City Palace, le Jantar Mantar (observatoire astronomique) et le palais des Vents, tous construits en grès rose. Mais le lieu incontournable de Jaipur c’est Amber Fort. Perchée sur une falaise et entourée par une muraille de 9km, cette forteresse fut édifiée au XVIème siècle et abrite encore aujourd’hui de magnifiques palais de maharajas. Au détour de la visite nous pénétrons dans le temple de Shiromani. Nous y rencontrons le gardien du temple. Plutôt atypique, celui-ci nous invite à jouer au cricket au milieu des sculptures d’éléphants !

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Agra et son Taj Mahal : 3ème merveille de notre tour du monde

A l’inverse de Bénarès, il y a beaucoup de monuments à contempler à Agra. Pour se simplifier la vie, nous prenons un rickshaw (taxi à trois roues) à la journée pour moins de 10 euros, l’équivalent d’une course de 10 minutes à Paris. Paul et Thomas attaquent dès 5h du matin la visite pour être les premiers devant le Taj Mahal (photos à l’appui). Cet édifice, célèbre pour son architecture parfaitement symétrique et son marbre blanc, n’est en fait qu’un tombeau. Il a été construit par l’empereur moghol Shah Jahan en 1653 pour honorer sa femme défunte. Il devait vraiment beaucoup l’aimer car l’endroit est magnifique. Le Taj Mahal n’a pas usurpé son titre de merveille du monde !

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Un petit déjeuner et une sieste plus tard, nous voilà devant le Fort Rouge, autre lieu incontournable à Agra. Ce fort abrite des palais de marbre, des mosquées et des jardins somptueux. Malgré les 40 degrés à l’ombre, nous déambulons pendant plus de deux heures au milieu de la forteresse. Pour la petite histoire, Shah Jahan a été enfermé par son fils, qui voulait prendre le pouvoir, dans une chambre vue sur le tombeau de sa femme (le Taj Mahal pour ceux qui lisent une ligne sur deux de notre récit).

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Nous finissons par la visite du Baby Taj, miniature du Taj Mahal, mais tout aussi beau.

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Malheureusement, une diarrhée tenace de Thomas nous bloque à l’hôtel pour le deuxième jour et nous empêche de visiter les sites de Fatehpur Sikri et de Sikandra. Heureusement, Camille, son frère Pierre et son père Roland l’ont fait et peuvent vous en parler. Le premier site a été bâti en 1572 par l’empereur Akbar, grand-père de Shah Jahan pour y établir sa citadelle. L’endroit, mélange d’une architecture hindouiste, chrétienne et musulmane, est toujours intacte. En effet, une vingtaine d’années après la construction, l’empereur et ses troupes se sont rendus compte qu’il était impossible d’approvisionner la citadelle en eau et ont déserté l’endroit. (Trop FORT ces Indiens !). Sikandra, à quelques kilomètres d’Agra, abrite quand à lui le tombeau d’Akbar, ancêtre du Taj Mahal en grès rouge.

Bénarès (Vanarasi), plus grande ville sainte de l’Hindouisme

Il nous faut plus de 28h pour rejoindre Bénarès, depuis Katmandu, avec un passage de frontière hors du temps : il faut insister pour se faire contrôler et obtenir un tampon sur notre passeport. De son côté, Camille nous a lâchement abandonné et est partie retrouver le confort à Delhi avec son père et son frère, de passage pour dix jours en Inde.

Notre arrivée en Inde est conforme à tout ce qu’on avait entendu sur ce pays depuis neuf mois : des couleurs, des vaches dans la rue, des odeurs, des millions de personnes, beaucoup de bruit mais aussi des enfants, des mendiants, des infirmes… Et un détail qui nous suivra durant tout notre périple en Inde : une chaleur étouffante de plus de 40 degrés à l’ombre.

Bénarès est l’une des plus ancienne ville du monde. Ici on découvre la mentalité indienne sur les modes de vie et de pensées. Chaque année, trois ou quatre millions de pèlerins (plus de 60 000 par jour), viennent effectuer leurs ablutions rituelles dans le Gange pour se purifier l’âme. Ce fleuve est l’artère vitale de la ville, toute la vie s’y écoule. Le « grand n’importe quoi » indien atteint ici son paroxysme. Sur un premier Ghât (escalier descendant sur le fleuve), des blanchisseurs frappent le linge, sur un second des enfants se baignent, sur un troisième des gens font leurs ablutions, sur un quatrième des corps brûlent et sur un cinquième des touristes prennent des photos ! En effet, c’est ici à Bénarès que 200 familles viennent chaque jour incinérer le corps du défunt afin de mettre fin au cycle des réincarnations. Les restes du corps brûlé sont jetés à l’eau. En se baladant en bateau sur le Gange, Camille en a même aperçu un flotter.

Et comment ne pas parler de ces centaines de vaches qui déambulent dans les rues à la recherche de quelques déchets jetés par les Indiens en guise de nourriture. Elle est belle la vache sacrée ! Au contraire des vaches, les touristes se comptent sur les doigts d’une main (saison chaude oblige). Les seuls que nous croisons pendant nos balades sur les ghâts nous sont familiers. Après deux jours de séparation, nous retrouvons en effet par hasard Camille et sa famille !

Même s’il y a très peu de monuments à visiter, nous restons trois jours à Bénarès pour apprécier la vie au bord des Ghâts. En habits indiens, nous nous sentons presque comme des locaux. C’est un véritable coup de cœur pour nous.

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4 jours de treks au Népal, au pied de l’Himalaya mais … dans le brouillard !

En arrivant à l’aéroport de Katmandou, nous sommes tout de suite mis dans l’ambiance du Népal. Contrôle douanier inexistant, obtention du visa en deux minutes, taxi des années 60, pas d’éclairage et routes en piteux état. Pour économiser un dollar chacun, nous passons une demi heure à négocier une chambre et partageons finalement deux lits pour trois !

Au réveil, nous réservons un trek de 4 jours dans la région de Katmandou et partons en début d’après midi. Après l’ascension de 4000 marches, nous passons une première nuit dans les montagnes. Nous nous levons au petit matin pour apercevoir (vraiment de loin !) quelques uns des plus hauts sommets de la chaîne de l’Himalaya. La journée, nous marchons le long des collines en traversant des villages coincés dans l’ère du temps. Ce sont davantage des paysages de basses montagnes avec des cultures en terrasse (et même quelques champs de cannabis !) que des hauts sommets enneigés. Ce trek nous permet de rencontrer les population locales et les enfants sont toujours très contents de faire quelques mètres avec nous. Malheureusement, le temps est nuageux et nous sommes déçus de ne pas pouvoir admirer les montagnes.

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Au retour, nous faisons un stop à Bagdapur. Construite au 16° siècle, cette ville est réputée pour son architecture ouvragée. A chaque pas, nous admirons un joli balcon, une poignée de porte originale, un patio caché ou Angkor un temple travaillé. La ville est pleine de charme.

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Au retour du trek, Thomas ressent comme une « légère » frustration. 4 jours de marche, 100 euros en moins sur son compte bancaire (déjà peu fourni) et toujours pas de photo de l’Everest. C’est décidé, il sort les grands moyens et prend un avion pour aller voir le toit du monde à bord de Pigeon Airlines. Mais encore une fois, l’Everest est dans les nuages. Ce  n’est apparemment pas la bonne saison pour visiter le Népal. Ce n’est pas grave, il est déjà temps de partir pour l’Inde, le 18ème et dernier pays de notre tour du monde.

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Shanghai : la ville où tout est possible

Après une nuit de train, nous arrivons à Shanghai. Avec pourtant plus de 20 millions d’habitants, nous découvrons avec surprise une ville calme et aérée. Première expérience chinoise : nous indiquons l’adresse de l’auberge à un chauffeur de taxi, celui-ci refuse de nous emmener. Surpris, nous insistons un peu et comprenons qu’ils ne savent pas lire notre alphabet. Par la suite, nous prendrons soin de faire traduire au préalable nos adresses en chinois par l’aubergiste. L’après-midi, nous montons en haut d’une des plus grandes tour de la mégalopole et observons les grattes ciels de Shanghai, notamment celui de la tour de la Télévision et celui du « décapsuleur ».

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Le soir, nous sommes invités par l’oncle de Paul dans une pizzeria dans le quartier de la concession française. Le lendemain, nous passons la journée au lycée français international de Shanghai et rencontrons les classes de Première économique. C’est un échange très intéressant entre les élèves, leur professeur et nous. Lundi soir, nous retrouvons Florian, un ami belge de Paul, qui nous emmène dîner.

Le mardi, nous faisons une présentation des échanges Edhecs devant des étudiants de l’université Tongji. L’après-midi, nous nous rendons au gift market ou plus exactement le marché de la contrefaçon, pour trouver des polos Fred Perry à 5 € et des converses à 10 €. Nous passons 4h dans le marché, dont 3h55 à négocier les prix !

Mercredi, nous avons rendez-vous pour un petit-déjeuner avec Marie-Céline d’ANGEAC, diplômée Edhec 2002 et installée depuis 5 ans à Shanghai. Nous partageons pendant plus d’une heure son expérience dans le luxe. A peine le dernier croissant avalé, nous sommes invités pour « un déjeuner d’affaires » avec Mr Garreau de Labarre, en poste chez Rothschild, en haut de la tour « décapsuleur ».

Pour clôturer notre séjour à Shanghai, Florian nous organise un repas avec ses amis. Les plats s’enchaînent, les bières défilent, les desserts arrivent, et nous commençons à redouter l’addition. Coup dur pour notre compte bancaire : 9€ par personne ! Nous allons ensuite tester la folie des nuits de Shanghai dans une boîte. Nous sommes reçus comme des rois par les chinois, qui nous invitent à boire à leurs tables. Cette soirée restera dans les annales de notre tour du monde ! Merci à Flo et ses amies belges.

Shanghai a été un de nos coups de cœur de ce tour du monde.

Lycée français, universités, diplômés : le projet World Edhec Tour à Hong Kong

Hong Kong est une étape importante pour notre projet.

Nous avons la chance de faire la promotion de l’école auprès des étudiants des trois meilleures universités d’Hong Kong : HK University, HK University of Science and Technology et Chinese University.

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En fin de semaine, nous présentons le système des classes préparatoires auprès des élèves du lycée français Victor Segalen. Parents et étudiants sont contents de nous rencontrer.

Cette semaine a également été marquée par la rencontre avec plusieurs diplômés de notre école. Nous rencontrons Guillaume Besson, diplômé 2002 et en poste chez Goldman Sachs en finance de marché. Il nous invite dans un très bon restaurant chinois et partage son expérience d’Hong Kong avec nous. Merci pour cet excellent repas.

Nous interviewons également Sébastien Cabanel, en charge du développement du fonds d’investissement FundQuest chez BNP Paribas. Il nous accueille dans ses bureaux et échange avec nous quelques conseils sur la création d’entreprise.

Enfin, nous rencontrons Julien Mameaux, en poste au sein du département Stratégie chez Pernod Ricard. Il nous convie à une soirée de son entreprise, où nous buvons du champagne pour la première fois depuis le début de notre tour du monde, puis nous emmène dîner dans un roof-top de la ville. Sa femme nous rejoint et nous passons une très bonne soirée tous ensemble. D’ailleurs, le lendemain, nous retournons dîner avec eux et dégustons une délicieuse fondue chinoise. Merci pour ces très bons moments passés avec toi. On te tient au courant pour notre conférence 🙂

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