Bilan de l’Amérique Latine

Après 3 mois et demi de voyage, 6 pays, plus de 10 000 km parcourus – par avion, bus, taxi, train, bateau, marche, hélicoptère, canoë, vélo-, 200 mails échangés avec l’Edhec, 100 empanadas, 90 sandwichs jambon beurre, 80L de coca cola, fait et défait 50 fois notre sac à dos, 45 auberges de jeunesse, rencontré 30 nationalités différentes, 20 nuits à plus de 4000m, 18 douches glacées et à peu près autant de journées sans en prendre, 12 bouteilles de Pisco, 10 skypes avec nos parents, 9 disputes, 7 interviews de diplômés, 5 lessives, 4 lycées français et 1 bain sous les cascades, nous quittons l’Amérique Latine.

Nous retiendrons en particulier trois moments du voyage : le trek sur le chemin des Incas menant au Macchu Picchu, les paysages et couleurs de Patagonie et la merveille naturelle des chutes d’Iguazu.
Nous laissons l’Amérique Latine derrière nous, le cœur un peu lourd, mais déjà tourné vers nos futures aventures. Nous n’avons fait qu’un tiers du voyage.

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Rio, le retour

N’ayant pas pu pleinement profiter de Rio la première fois, nous y retournons pour quelques jours. Avec ses collines plongeant dans l’océan, la ville de Rio est magnifique. Balades touristiques au programme : visite du Corcovado, montée en haut de la colline Pan de Sucre, bain dans les vagues d’Ipanema (le Pampelonne brésilien). Camille sera d’ailleurs la seule sur la plage à ne pas porter de string ficelle.

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Projet un jour, projet toujours : Alexis, notre diplômé Edhec à Rio, nous propose une visite de son usine pharmaceutique. Nous enfilons chaussons, gants, combinaisons et bonnets aseptisés dans un ordre très rigoureux pour répondre aux questions de sécurité et d’hygiène de l’usine. Un grand merci à toi Alexis pour nous avoir ouvert les portes de ton entreprise.

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Lors de notre visite au Christ, nous rencontrons deux étudiants de Science-Po Bordeaux et sortons avec eux dans le quartier animé de Lapa. Le vendredi soir, des milliers de personnes s’y retrouvent, boivent des caipirinhas à tous les coins de rue et admirent les danseuses de Samba.

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Camille un jour, Camille toujours : nous consacrons une journée entière au vol de son téléphone. Dépôt de plainte au commissariat et cellule de soutien psychologique. Le FBI et Interpol sont sur le coup.

Samedi matin, nous décidons de quitter Rio le jour même. Le soir nous décidons de quitter Rio le lendemain matin. Le lendemain nous décidons de quitter Rio le soir. Le soir, nous décidons de quitter Rio le lendemain matin. Lundi matin, nous quittons enfin Rio. Pour des raisons de prix, d’horaires, de carte bleue à crédit, de carte bleue à débit, de comparateur de vols et d’annulations par mail, nous avons cru ne jamais pouvoir quitter cette ville. Heureusement, notre weekend aura été marqué par Paul aux fourneaux (du à la perte d’un pari litigieux avec Camille) et par la rencontre d’un couple de français au début de leur tour du monde.

Ilha Grande, « S’il y a un paradis sur terre, c’est ici »

Nous passons les 4 jours suivants à Ilha Grande, île paradisiaque située sur la côte entre Rio et Sao Paulo. Au programme, randonnées, plages de sable fin et jus de noix de coco en terrasse. Les randonnées sont un vrai effort physique : la chaleur et l’humidité tropicales nous font perdre des litres d’eau dès nos premiers pas. Heureusement, l’effort en vaut la peine, nous arrivons sur la plage exceptionnelle de Lopez Mendes : Tom se transforme en Kelly Slater, Camille joue les vahinés sous les cocotiers et Paul tente de rattraper Kenenisa Bekele sur la plage. Le lundi soir, un violent orage éclate, coupure de courant générale sur l’île : il est temps pour nous de partir.

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Sao Paulo, 5ème mégalopole mondiale

Nous consacrons une grande partie de notre temps pour notre projet au Brésil. Nous nous rendons donc le jour suivant à Sao Paulo, mégalopole économique du pays avec ses 18 millions d’habitants, ses 3000 gratte-ciels, ses centaines de kilomètres de bouchons et ses hélicoptères dans le ciel. A notre arrivée dans la ville, pas le temps de passer à l’auberge nous changer, nous enfilons une tenue correcte au terminal de bus et partons avec nos 25 kilos chacun de bagages à la rencontre d’Olivier Joannès. Diplômé en 1980, ayant lui-même effectué un tour du monde 30 ans plus tôt, Olivier est désormais installé au Brésil où il est associé chez RH Partners, cabinet de conseil en Ressources Humaines. Ses connaissances en psychologie ainsi que ses expériences professionnelle et personnelle nous permettent de réfléchir à notre avenir et à notre vie à mener.

Nous profitons de la journée suivante pour visiter la ville : quartier d’affaires, centre historique et vue panoramique sur la plus haute tour de Sao Paulo. On nous avait décrit une ville oppressante et vivant au rythme des centres financiers. Nous trouvons une ville agréable à découvrir, dynamique et cosmopolite, ses nombreux restaurants italiens, portugais, japonais,…, témoignent des différentes vagues d’immigration qui ont fait la richesse de cette ville.

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Le soir, nous avons rendez-vous au lycée français de la ville. Devant parents et élèves de Terminale, nous présentons notre projet et le système des Grandes Ecoles en France. L’audience est très réceptive et les questions affluent. Nous commençons à être bien rodés sur notre présentation et les parents nous félicitent pour notre professionnalisme.

Rio de Janeiro en coup de vent

Après 20 heures de bus, nous arrivons enfin dans la ville mythique de Rio de Janeiro. Nous prenons nos quartiers dans une auberge sur Copacabana et retrouvons, pour la quatrième fois, notre fidèle irlandais, Adrian. Nous nous rendons sur la légendaire plage brésilienne de Copacabana pour un premier bain dans l’océan. Le soir, nous découvrons le concept de la « boat party » : après quelques verres et encas sur un bateau dans le port de Rio, nous mettons les gaz à minuit pour parcourir la baie. Le ponton se transforme alors en piste de danse et la cabine du capitaine en bar. Le difficile retour à la réalité quelques heures plus tard nous témoigne de la magie du moment vécu.

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Le lendemain, nous reprenons rapidement nos esprits pour nous concentrer sur le projet. Le matin, nous nous rendons au lycée français de Rio. Malheureusement, les élèves sont en attente des résultats du bac, et sont donc logiquement peu présents à notre intervention. Nous discutons une heure avec le proviseur et vivons d’ailleurs en direct la publication des résultats des Terminales ES. Les scènes de joie et les quelques larmes nous rappellent de bons souvenirs.

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En début de soirée, nous rencontrons dans un bar de Leblon, quartier huppé de la ville, Alexis Peyroles, diplômé EDHEC 1996 et directeur général d’une filiale d’un groupe pharmaceutique à Rio. Accompagnés de quelques bières et calamars fris, nous passons avec lui plusieurs heures très enrichissantes, son expérience permet en effet de nous faire réfléchir sur notre avenir. Pure coïncidence, nous croisons dans ce même bar trois australiens rencontrés la veille sur le bateau et finissons la soirée avec eux.