De Kalaw au lac Inle : 60 km de marche

Nous partons de Bagan à 4h du matin (seul bus de la journée) pour rejoindre la ville de Kalaw, situé à 1 300m d’altitude. Surnommée « Pine City » en raison de ses nombreux pins, de riches birmans y écoulent leur retraite. Pour nous, c’est surtout le point départ de notre trek.
Le lendemain, nous retrouvons Sunny, notre guide et Jo, le porteur-cuistot pour 3 jours de marche à travers les montagnes et partons pour le lac Inle. Nous apprécions la beauté des paysages, mais les moments forts de ce trek sont surtout nos rencontres avec les populations. Nous sommes accueillis chez les familles pour les repas et les nuits. C’est un dépaysement total pour nous, comme pour eux : nous sommes en effet sûrement les premiers touristes qu’ils rencontrent ! Lorsque nous arrivons dans une maison, tout le village se déplace pour nous rendre visite. Nous jouons avec les enfants et leur faisons découvrir, sûrement pour la première fois, un appareil photo et une caméra. Mélange de timidité et de fous rire. Les gestes remplacent la parole. Les Birmans sont d’une grande gentillesse et hospitalité.

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Après 60 km de marche, nous arrivons au lac Inle, entouré par des km 2 de rizières. Le décor est magnifique. Nous rejoignons la ville d’Inle à bord d’une petite barque. Le soir, nous faisons la connaissance de cinq français, avec qui nous allons prendre quelques verres.

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Le lendemain, nous retournons en bus sur Yangon pour notre dernière journée en Birmanie. En fin d’après-midi, nous allons de nouveau visiter la pagode Shwedagon, accompagné d’Albert, l’un des français rencontrés la veille. Avec le changement de lumière, la pagode prend un autre visage. Après un dernier dîner dans le centre, nous rentrons à l’auberge. Nous décollons le lendemain matin pour Bangkok.

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Nous quittons donc la Birmanie, émerveillés. Ce pays, peu connu des touristes, recèle de véritables trésors historiques avec une multitude de temples et pagodes. De plus, nos rencontres authentiques avec les Birmans resteront longtemps dans nos mémoires. Sans aucun doute, la Birmanie est l’un des pays qui nous marquera le plus pendant ce tour du monde.

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Bagan, la ville aux 4 000 pagodes, temples et stûpas

Arrivés à Bagan au petit jour, nous louons des vélos pour aller visiter le fabuleux patrimoine architecturale de la ville. Mais avant, petit détour par une fabrique de cheerots (cigares birmans). A 2 centimes l’unité, nous en achetons quelques uns pour la suite du voyage.

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Nous partons ensuite pédaler au milieu des pins et contemplons la multitude de petits temples, construits entre le XIe et le XIIIe siècle. La balade est un vrai spectacle : nous nous arrêtons régulièrement pour explorer un temple, admirer le paysage ou prendre une photo. Sur notre route, nous croisons un enfant birman de 7 ans, qui nous sert de guide pour une partie de l’après-midi. Au Myanmar, les enfants sont très ouverts et débrouillards, il est donc facile de lier contact avec eux pendant quelques heures. Nous profitons de cette promenade pour visiter une fabrique de laque, artisanat local très développé. Nous sommes impressionnés par la technique, la précision et la patience nécessaire pour produire un objet : un mois et une dizaine de couches de laque sont indispensables pour construire une petite tasse !

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Le soir, nous grimpons sur la pagode Shwesandaw pour profiter du coucher de soleil. Le changement de lumière donne une teinte magnifique aux briques des monuments : le spectacle est tout simplement magique !

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La région de Mandalay, au cœur des quatre anciennes capitales royales birmanes

Avec 150 monastères et 70 000 moines, la « Cité d’Or » demeure la ville symbole de la foi bouddhiste. Arrivés à 5h du matin, nous trouvons une auberge pour quelques heures supplémentaires de sommeil.
Nous réservons un taxi pour la journée et partons découvrir les quatre anciennes capitales royales. Premier arrêt à Sagaing où nous grimpons jusqu’à la pagode U Ponya d’où nous pouvons admirer un remarquable panorama sur les trente collines alentour. Etape suivante, la ville d’Inwa. A peine descendus du taxi, nous sommes assaillis par des hordes d’enfants qui essaient de nous vendre colliers en jade et cartes postales. Leurs sourires et leur niveau de français (mais aussi d’espagnol, d’anglais, allemand,…) nous font craquer. Nous allons d’ailleurs déjeuner chacun avec un collier autour du cou ! Après le repas, un bac nous débarque sur l’île d’Inwa où nous prenons une carriole pour une balade dans la campagne hors du temps.

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A Amarâpura, nous admirons le coucher du soleil sur le pont d’U Bein, construit en teck sur 1,2 km de long,. Nous pouvons y observer la vie, la culture et l’âme birmanes. Nous avons beaucoup de succès et sommes pris en photos par les locaux qui n’ont pas l’habitude de voir des touristes !

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Le lendemain, nous allons à Mingun en remontant l’Irrawady. Artère vitale du pays, ce fleuve de 2 710 km de long prend sa source dans les montagnes de l’Himalaya, en Inde, et traverse entièrement le pays du Nord au Sud.
Sur le bateau, nous rencontrons un birman qui a fondé une école il y a quelques années pour enseigner l’anglais et l’informatique aux enfants du village. Gentiment, il nous fait visiter son école et nous en décrit le fonctionnement.

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Ensuite, nous grimpons sur le toit du stûpa inachevé du roi Bodowpaya, qui devait être le plus grand du monde. Bien qu’endommagé par des tremblements de terre, elle reste impressionnante et abriterais toujours une dent de Bouddha.
Le site de Mingun est aussi connu pour posséder la plus grande cloche du monde après celle de Moscou.

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Nous ne perdons pas de temps et partons le soir même pour Bagan en Cargo Bus. Le principe est simple : on charge les marchandises et s’il reste de la place, les passagers peuvent monter. Camille se retrouve avec 10 kg de riz et 5 kg de terre sous son siège. Paul dort sur un sac de pommes de terre. Sous les pieds de Thomas, l’odeur ne permet pas de dire s’il s’agit de poissons séchés ou de fruits trop mûrs. Inutile de préciser que la porte du bus reste ouverte durant le trajet… pratique sur une route de terre, nos habits blancs en ont gardé les traces !

Yangon, premiers pas en Birmanie (Myanmar)

La frontière terrestre entre la Birmanie et la Thaïlande étant fermée aux touristes, nous sommes contraints de prendre l’avion (fait rare !) pour rejoindre Yangon. La Birmanie est en effet aux mains d’une junte militaire depuis 1962. Nous ne nous attendons donc pas à trouver un pays très développé, mais notre arrivée à l’aéroport dépasse le cadre de notre imagination: voitures en piteux état importées du Japon dans les années 70 (les birmans roulent à droite avec un volant à droite !), pas d’éclairage dans les rues, peu de magasins et encore moins de supermarchés (pour ne pas dire aucun), routes en mauvais état, encore quelques chevaux comme moyen de locomotion, aucune couverture téléphonique pour les étrangers et connexions internet très limitées. Une navette nous emmène dans une des rares auberges de la ville. Il y a en effet peu d’infrastructures touristiques : seulement 250 000 étrangers par an visitent la Birmanie (dont 70% de Français). Ce chiffre est d’autant plus impressionnant quand on sait que la Corée Du Nord, un des régimes les plus totalitaires au monde, délivre 125 000 visas chaque année.

Après une nuit de repos, nous partons déjeuner sur les bords du lac Kandawagyi et se balader dans le jardin zoologique de la ville. Mais ce dernier a beaucoup moins d’intérêt depuis que les animaux ont été déplacés à Naypyidaw. En effet, en 2005, le gouvernement a transféré la capitale de Yangon à Naypyidaw, en plein centre du pays, pour des raisons « politiques ». Les animaux ont du suivre !

L’après-midi nous visitons la pagode Shwedagon réputée pour être la plus belle du monde. Nous sommes envoutés par ce temple bouddhiste construit il y a plus de 2 500 ans, où de nombreux croyants viennent se recueillir et méditer. Nous admirons les deux gigantesques stûpas en or (visibles depuis l’avion) dont l’un est incrusté de 2 400 pierres précieuses à son sommet, les cloches de plusieurs tonnes, les milliers de Buddhas et les nombreux temples remplis d’offrandes.

Après la visite, nous nous rendons au grand marché de Bogyoke où l’on trouve un peu de tout : antiquités, artisanat et pierres précieuses. La Birmanie est ainsi l’un des pays les plus riches du monde pour les gisements et la production de gemmes (dommage que cela tombe dans la poche du gouvernement). La ville de Mogok, dans le nord du pays, est la capitale mondiale du rubis avec près de 90% de la production. Camille dépense toute sa petite fortune personnelle dans l’achat d’une pierre (3€), qu’elle fait monter sur bague (17€).

Nous n’avons que dix jours en Birmanie, il nous faut donc être efficace. Nous prenons le bus le soir même pour Mandalay, située à 650 km au nord de Yangon.

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